Avant de découvrir le sketchnote, ma prise de notes était rarement efficace. A vrai dire, je prenais rarement des notes car je savais que je ne les relirais pas !
Alors comment le sketchnote m’a-t-il aidé ?
Je voudrais répondre à cette question avec cette phrase, entendue à une formation et qui m’a particulièrement marquée par sa justesse : “Changer sa prise de notes, c’est changer sa façon de penser”.
Je m’explique dans cet article 😉
La prise de notes linéaire
Avant d’être visuelle, ma prise de notes était linéaire. J’avais tendance à noter frénétiquement tout ce que disait mon interlocuteur car je ne voulais louper absolument aucune des précieuses informations que j’entendais.
Autant vous dire que le rendu n’était pas très probant : une page remplie d’une écriture presque illisible et une bonne douleur à la main !
Le pire dans tout ça, c’est que je relisais rarement mes notes. D’une part parce qu’elles ne donnaient pas envie, d’autre part car y retrouver l’information que je voulais n’était pas si facile…
En plus, je me rendais compte en relisant mes notes que, bien que tout ce que j’avais noté était intéressant, tout n’était en fait pas si important que ça.
Le problème dans la prise de notes que j’avais, c’est que j’étais simplement en mode “enregistrement”. Ne voulant rien rater de ce qui était dit, je ne prenais pas le temps d’ingérer ce que j’entendais.
Dans ce cas, difficile de prendre des notes utiles et de retenir quoi que ce soit.
En fait, avec le recul, je réalise que ma prise de notes était dans la continuité du comportement que j’avais à l’école : noter tout ce que j’entends sans écouter, relire (découvrir) mon cours et en faire une fiche la veille de l’examen…
Et si je changeais de méthode ?
La prise de notes visuelle : le sketchnote
Si je devais résumer ce qu’est le sketchnote, je dirais que c’est une prise de notes en conscience.
Le sketchnote pousse à prendre le temps d’écouter, pour comprendre ce qui est dit et filtrer les informations. Cela implique d’accepter de ne pas tout noter pour ne garder que le principal.
Ensuite, il faut pouvoir représenter visuellement les informations de manière cohérente et compréhensible. Cela implique, d’une part, d’avoir réfléchi au sens de chaque information et d’autre part, d’avoir une vision claire et structurée de ces informations.
Ainsi, lorsque je sketchnote, mon cerveau est déjà en train d’assimiler tout ce qu’il entend et d’ancrer ces informations dans ma mémoire.
En bonus, j’obtiens une prise de notes facile et agréable à relire qui me permettra de me remémorer ce dont j’ai besoin en cas d’oubli.
Sketchnote : Envie de progresser s’y mettre découvrir ?
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Prenons un exemple.
Quand je me suis mise à mon compte, j’ai cherché à apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur le statut d’auto-entrepreneur. Je me suis rendue compte qu’il y avait de nombreuses choses à retenir à ce sujet et j’ai commencé à me sentir submergée par toutes ces informations.
Pour m’en sortir, j’ai réalisé une prise de notes visuelle, un sketchnote, de tout ce que j’apprenais. Cela m’a permis de me sentir beaucoup plus sereine à propos de ce sujet et de retenir les informations dont j’avais besoin sur le moment.
Quand j’ai eu besoin de me remémorer certains détails quelques mois plus tard, j’ai ressorti ce sketchnote avec plaisir et j’y ai trouvé les informations qui m’intéressaient très facilement.
Conclusion
Au risque de me répéter : changer sa prise de notes, c’est changer sa façon de penser. En fait, la prise de notes est le reflet de la façon dont nous écoutons.
Si vous cherchez à retenir absolument tout ce que dit votre interlocuteur, vous aurez de fortes chances de vous épuiser sans réussir à atteindre votre objectif.
Au contraire, si vous cherchez à avoir une vision claire, synthétique et structurée de ce qui est dit, alors vous entrerez en écoute active et pourrez traiter l’information tout au long de la prise de notes. Et c’est ce qu’apporte le sketchnote.
